La femme sauvage incarne notre pleine puissance, véritable synergie du yin et du yang. Elle est connectée à son intuition, à ses désirs, ses besoins, à sa nature cyclique et au vivant tout entier. Elle connait son corps et l’honore. Elle vit ses émotions, les accueille avec bienveillance et empathie. Elle est entière.
La révolution des naissances passe par la réappropriation de sa nature sauvage.
Karine La, Quantik Mama.
Mais dans notre société et notre culture patriarcale, la femme sauvage dérange. On nous met dans des cases roses. On nous traite d’hystérique ou d’hypersensible lorsqu’on exprime nos émotions. On nous déconnecte très tôt de nos corps, on efface nos cycles (#pillule), on nous dicte quels poils raser et ceux qu’il faut conserver. On minimise nos blessures, nos ressentis, on remet en question notre consentement, nos intuitions. On nous dit que les émotions ça rend faible, que le désir est masculin mais la contraception féminine. On nous compare, on nous met même en concurrence pour effacer ces derniers liens qui pourraient nous unir. Et ces dernières décennies, le patriarcat s’est immiscé dans le dernier espace jusqu’alors encore occupé par des femmes : la naissance.Petit à petit, ils ont érigé un paradigme selon lequel la femme avait besoin de l’assistance de l’homme savant pour enfanter. Ils se sont accaparés nos corps, et notre dernier espace sacré : notre yoni. Et tout naturellement, nous voilà dans un monde où nous félicitons les équipes médicales de nous avoir délivrées, les quatre fers en l’air et la tête de notre bébé ventousée. C’est fait : ils nous ont enlevé la dernière occasion de nous connecter à notre puissance originelle.
Mais la révolution des naissances est en marche, et avec elle cette opportunité merveilleuse de se reconnecter à la femme sauvage, en vivant un enfantement libre et respecté ! Reprenons le pouvoir, et inondons chaque salle de naissance d’ocytocine naturelle
La transformation de nos sociétés vers un modèle matriarcal passera sans nul doute par la rencontre du féminin sauvage dans le rite de passage qu’est l’enfantement.
Mon premier cercle avait pour thème la femme sauvage, la boucle est bouclée !
N.B : Par matriarcal, je n'entends pas une société dominée par les femmes, mais "une société horizontale matrillinéaire, égalitaire, et sans domination d'un sexe sur l'autre" comme le dit si bien Tiff sur son blog et dans son premier livre à paraitre !
#quantikcolibri #naissancelibre #patriarcat #matrescence #accouchementnaturel